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Denis Jordan

Achillée naine

Achillea nana - L.

Asteraceae | Milieux rocheux, éboulis, falaises 

Plante vivace, haute de 5 à 10 cm, densément tomenteuse-laineuse, aromatique, à rhizome ramifié émettant des rosettes stériles. Feuilles tomenteuses, oblongues, pennatiséquées, découpées jusqu'au rachis en 6 à 12 segments simples ou découpés. Inflorescence en corymbe simple et dense, composée de capitules de 5 à 20, en corymbe composée de fleurs blanches de 6 à 10 mm de large. Involucre hémisphérique laineux bordé de brun foncé.

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Statut patrimonial

  • Cotation UICN - Rareté régionale :
    LC Préoccupation mineure

Rareté départementale

R M1

Biologie

  • Floraison : de juillet à août

Ecologie

Préférence silicole : pierriers fins, graviers, moraines (Androsacion alpinae), alluvions, débris schisteux.

Etage de végétation

alpin, minimale 2150m à Chamonix et Sixt.

Répartition

Départementale

Espèce assez fréquente dans le secteur granitique Mont-Blanc/Aiguilles-Rouges. Elle est rare et localisée sur les plus hauts sommets du Haut-Giffre, sur Sixt, Samoëns et Passy. Très rare ailleurs : Bornes-Aravis, sur les grès de la partie supérieure du mont Méri (pointe d'Areu), comme du Reposoir, récoltée à plusieurs reprises jusqu'en 1862 par Metfor (G) puis retrouvée en 1970 par Farille (Jay) et Chablais, indiquée des Hauts-Forts par Puget in Perrier (1:389).

Première observation départementale

Collectée au col de Salenton par Payot en 1848 (Ann)

Herbiers

Ann : 12, G : 20, Jay : 6

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