Ancolie noirâtre
Aquilegia atrata - Koch.Ranunculaceae | Non Renseigné
Plante vivace, haute de 30 à 90 cm, pubescente. Feuilles biternées, les inférieures longuement pétiolées à divisions incisées, les supérieures sessiles. Fleurs violet brunâtre disposées 3 à 12 en panicule lâche, inclinée, larges de 5 cm, à 5 épales et pétales. Eperon recourbé en crochet. Etamines dépassant nettement les sépales.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AR
Ecologie
Calcicole : forêts claires herbeuses, prairies rocailleuses, talus herbeux, pâturages.
Etage de végétation
collinéen au subalpin inférieur.
Répartition
Départementale
L'ancolie noirâtre est peu fréquente sur l'ensemble des hautes montagnes calcaires : station remarquable par la densité sur un talus à Passy. Elle est très rare dans les régions basses : vallée de l'Arve à passy, près des lacs de la Cavettaz (1992, Jordan). Elle est absente de Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges.
Première observation départementale
Collectée "de Taninges à Morzine" par de Candolle en 1821 (G).
Herbiers
Ann : 1, G : 12, Jay : 7
Remarques
Cette espèce peut être parfois confondue avec des formes à fleurs d'un violacé-noirâtre de l'ancolie vulgaire dont la couleur des fleurs généralement bleue varie passablement. L'ancolie noirâtre a des fleurs plus petites et des étamines qui dépassent largement les pétales. Il existe à priori des formes de transition entre les deux espèces.