Arabette des collines
Arabis collina - Ten.A. muralis Bertol ou A. muricola Jordan
Brassicaceae | Milieux rocheux, éboulis, falaises
Plante vivace, haute de 10 à 20 cm, velue-hérissée. Feuilles grises-tomenteuses, les basales elliptiques en rosette, munies de poils simples et 2 à 5 branches, atténuées en pétiole, les caulinaires sessiles. Inflorescence s'allongeant après la floraison aux fleurs blanches rosés produisant des siliques longues de 3 à 7 cm, dressées, appliquées.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AR
Biologie
- Floraison : de mai à juin
Ecologie
Xérothermophile, calcicole : fissures des rochers (Potentillon caulescentis), graviers, rocailles, murs.
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur jusqu'à 1000m, maximale 1380m à Viuz en Sallaz à proximité des chalets des Brasses.
Répartition
Départementale
L'arabette des collines est assez fréquente dans les rochers calcaires bien exposés d'un tiers sud-ouest du département, dans tous les chainons jurassiens et sur l'adret jusqu'à 1000m des hautes montagnes calcaires. Elle est rare ou absente en régions basses et sur les plateaux par manque de biotopes favorables. Dans la vallée de l'Arve, cette arabette s'observe sur les blocs urgoniens de la plaine des Rocailles (1908, Beauverd, G, 1987, Jordan) et dans la cluse du lac d'Annecy, sur les murs de la tour de Beauvivier (1992, Jordan), située dans la réserve naturelle du bout du lac. L'espèce est indiquée au mont Pellenaz sur Bernex par Cariot et St Lager 1889: 43, indication douteuse l'espèce étant absente du secteur, pouvant être confondue avec une autre arabette.
Première observation départementale
Collectée au pied du Salève, carrières de Veirier par Reuter en 1839 (G)
Herbiers
Ann : 3, G : 55, Jay : 4