Astragale déprimée
Astragalus depressus L. subsp. depressusFabaceae | Prairies et pelouses
Plante vivace, très discrète, haute de 5 à 10 cm, à tiges couchées très courtes. Les feuilles imparipennées portent 8 à 12 paires de folioles elliptiques, obovales, vertes dessus, soyeuses-argentées en dessous. L’inflorescence est portée par un pédoncule plus court que la feuille. Elle est formée d’une grappe de 5 à 12 fleurs blanchâtres lavées de violet. La fleur est enveloppée à sa base par un calice poilu, en cloche et denté. Le fruit est une gousse droite et glabre de 1,5 à 2,5 cm.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
R NM
Biologie
- Floraison : de mai à juin
Ecologie
Xérophile, tendance nitrophile, calcicole : pelouses sèches, rocailles (Drabo-Seslerion), balmes xérothermophiles, fréquentées par des animaux.
Etage de végétation
montagnard supérieur et subalpin, minimales 890 m à Vailly et 900 m à Bonneville.
Répartition
Départementale
Cette astragale discrète est rare mais assez présente dans le Chablais nord-est : Bernex, Bellevaux, Vahceresse et sud-ouest : Bonneville, Mieussy. Elle est assez présente également dans les Bornes pour le secteur Bornes-Aravis. Elle est très rare dans le Haut-Giffre : Samoëns "Avoville de Bossetan" (1954, de Leiris, Jay), sous l'aiguille du Criou, 2150 m (1989, Jordan) et indiquée sous la paroi des Fiz (Briquet in Perrier 1 : 176). Très rare également dans les Bauges, montagne du Charbon (1998, Lopez et Prunier) et au Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges, le Bonhomme in Perrier.
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Depuis 1976, cette astragale a été observée dans 11 communes totalisant 15 stations. Aucune des stations répertoriées n'est située en zone protégée mais cette espèce n'est pas pour autant menacée.
Première observation départementale
Collectée au "Brezon (Bargy) au-dessus de la vallée du Petit-Bornand" par Fauconnet en 1845 (G).
Herbiers
Ann : 2, G : 30, Jay : 4