Avoine des prés
Avenula pratensis - (L.) DumortPoaceae | Prairies et pelouses
Plante haute de 30 à 90 cm, sans stolons. Feuilles larges de 1 à 3 mm, glabres mais scabres dessus. Panicule étroite longue de 5 à 15 cm aux rameaux presque appliqués à l'axe, nettement renflés sous les épillets luisants, vert argenté souvent panachés de violet. Glumelle extérieure bidentée munie environ d'une arête dorsale genouillée.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AR
Biologie
- Floraison : de juin à juillet
Ecologie
Xérophile à mésohygrophile, calcicole : pelouses sèches rocheuses (Seslerion caerulae), pelouses humides (Molinion), pinèdes sur argile.
Etage de végétation
collinéen au subalpin, maximale 2000m à Taninges, 2040m à Abondance et 2200m dans le Roc d'Enfer à St Jean d'Aulps..
Répartition
Mondiale
Européenne
Départementale
Cette avoine est assez fréquente dans le bassin lémanique uniquement en pinède sur argile (1979-2008, Jordan) mais très rare dans le bassin rhodanien avec une seule indication à Pringy en 1865 par Puget. On la retrouve sur le plateau de Gavot dans deux tourbières (Molinion) à Larringes (1976-1982, Jordan, 1924) et dans les chainons jurassiens uniquement dans le Salève depuis 1805 Perrot (G). Dans le Chablais, l'avoine des prés est fréquente sur la plupart des massifs tandis qu'en Bornes-Aravis elle est localisée : au Mont-Saxonnex, sous le col de Cenise, récoltée en 1961 par de Leiris (Jay) sous A. montana, au Reposoir (1987) et à Brizon (1008-2008, Jordan). Une seule observation dans les Bauges à Allèves sur la pointe de Bois brulé, 1250m (2008, Jordan, 7076).
Première observation départementale
Collectée au sommet du Môle par Perrot en 1805 (G)
Herbiers
Ann : 1, G : 17, Jay : 1