Bruyère vagabonde
Erica vagans - L.Ericaceae | Non Renseigné
Arbuste nain, haut de 30 à 80 cm à rameaux ascendants. Feuilles en forme d'aiguilles, persistantes, glabres, verticillées par 4. Inflorescence en grappe multilatérale composée de fleurs rose vif en forme de grelot d'un diamètre de 3 à 4 mm, portées par un pédoncule 2 fois plus long que la fleur.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
VU Vulnérable
Rareté départementale
D
Biologie
- Floraison : de juin à août
Ecologie
Silicole ou sols acidifiés : bois clairs, prairies humides (Molinion).
Etage de végétation
collinéen à montagnard.
Répartition
Départementale
Espèce très rare et en limite d'aire orientale, la bruyère vagabonde n'a été observée que dans une ou deux localités en Haute-Savoie. Elle est aujourd'hui considérée comme disparue. Dans les Bauges, sur la montagne du Taillefer, sur un point acidifié. Découverte en 1907, cette bruyère est encore observée en 1938. Des recherches spécifiques vers les années 1980-90 sont restées vaines. L'espèce a été également récoltée dans le bassin lémanique "près de Saint-Cergues au pied des Voirons" (1862, Bernet, G) et "bord de bois près de Juvigny" (s-d., Mégevant, G). Mais il est très vraisemblable qu'il s'agisse de l'unique station voisine du Pré de l'Ecu à Presinge dans le canton de Genève, anéantie vers 1950 par un labour.
Première observation départementale
Découverte à Entrevernes sur la crête de la montagne de Taillefer par graber en 1907 et collectée la même année par le Roux (Ann et G).
Herbiers
Ann : 1, G : 4