Capselle rougeâtre
Capsella rubella - ReuterBrassicaceae | Milieux rudéralisés
Plante haute de 4 à 30 cm à tige simple et rameuse. Feuilles basales en rosette, pétiolées, entières, dentées ou pennatifides, les supérieures embrassantes. Fleurs blanc-rougeâtres ainsi que les sépales formant une inflorescence allongée et produisant des silicules triangulaires, aplatis à face un peu concave.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AR
Biologie
- Floraison : de avril à novembre
Ecologie
Xérothermophile, tendance nitrophile : chemins, pâtures sèches (Cynosurion), friches thermophiles auprès des habitations (Sisymbrion), vignes.
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur, maximale 1260m dans le Salève.
Répartition
Départementale
Assez rare au nord et à l'ouest du département, cette capselle parfois difficilement différentiable de C. bursa-pastoris est souvent confondue avec cette dernière dans les relevés botaniques. La capselle rougeâtre est assez fréquente seulement dans les régions basses : bassin lémanique, bassin rhodanien, vallée de l'Arve jusqu'à Sallanches (1991, Farille, Jay.) et cluse du lac d'Annecy. Elle est rare sur le plateau des Bornes à Groisy (1985, Dabry) et assez rare dans les chaînons jurassiens : Salève, Vuache, montagne des Princes. Elle pénètre timidement à l'intérieur des hautes montagnes calcaires. Dans le Chablais, à Saint-Jean d'Aulps (1999, Bressoud), Vacheresse Briquet in Perrier (1 : 59), Saint-Jeoire (2008), Faucigny (2009, Jordan). En Bornes-Aravis jusqu'à 1100m au dessus de Vesonne à Faverges (Beauverd, G) et dans les Bauges, dans le village d'Allèves (2008, Jordan).
Première observation départementale
Collectée à Annecy par Puget en 1855 (Ann).
Herbiers
Ann : 1, G : 25