Cassis
Ribes nigrum - L.Grossulariaceae | Non Renseigné
Arbuste atteignant 2 m de haut, sans épines. Feuilles palmatilobées, divisées en 3 à 5 lobes triangulaires dentés, ponctués de glandes dessous. Fleurs verdâtres ou rougeâtres disposées en grappe insérée à l'aisselle de la tige, pendante. Pétales obovales, petits, dressés plus courts que les sépales tomenteux ponctués de glandes. Baie noire, luisante sphérique, comestible.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
NA Non applicable
Rareté départementale
Biologie
- Floraison : de avril à mai
Ecologie
Hygrophile, tendance nitrophile : marais à phragmites et saule cendré (Phragmition) mais principalement bois marécageux d'aulne glutineux (Alnion glutinosae).
Etage de végétation
collinéen au montagnard.
Répartition
Départementale
Espèce plantée pour son fruit, le cassis est subspontané. Elle est assez fréquente sur une moitié ouest, nord-ouest du département, constante et plus ou moins naturalisée dans les bas-marais des régions basses : dans la vallée de l'Arve jusqu'à Cluses et sur les plateaux. Ailleurs, dans l'autre moitié du département, le cassis plutôt rare est observé généralement près des habitations et des ruines. Il s'agit soit de restes d'anciennes cultures ou de l'espèce échappée d'un jardin et subspontanée. Elle s'observe ça et là dans les hautes montagnes calcaires : localité singulière à Saint-Jean d'Aulps un buisson fructifié dans un éboulis à gros rocher situé au dessus d'un alpage à Damo-les-Moulin (1995 et 2004, Jordan) et dans le secteur granitique Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges à Chamonix, au Montenvers à 1905 m pour le record d'altitude (1998, Jordan, 3383).
Première observation départementale
Collectée dans les Voirons sommet par Huet du Pavillon en 1851 (G).
Herbiers
Ann : 2, G : 6