Châtaignier
Castanea sativa - MillerFagaceae | Non Renseigné
Arbre de 35 m de haut, à écorce brune, d'abord lisse puis sillonnée. Feuilles lancéolées, fermes, longues de 15 à 25 cm, à dents aigues, raides, vert foncé et luisantes. Fleurs mâles en chatons longs, les femelles réunies par 3 dans un involucre formé de nombreuses bractées. Fruits sphériques, hérissés d'épines, contenant 2 à 3 châtaignes.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AC
Biologie
- Floraison : de juin à juin
Ecologie
Thermophile, silicole ou sols acidifiés : molasse, moraines glaciaires, bois, haies.
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur, maximales 1350 m dans les Voirons et 1400 m sur le Lyand.
Répartition
Départementale
Espèce fréquente dans les régions basses, sur les plateaux, dans les chainons jurassiens ainsi que sur les premières pentes boisées des hautes montagnes calcaires jusqu'à 900-1000 m.
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Le châtaignier a été très fréquemment planté et greffé. Ses fruits constituaient autrefois la base de la nourriture des populations rurales. De ces plantations réputées, notamment dans le bassin lémanique, sont issus les arbres à petits fruits que l'on rencontre de nos jours. L'hiver 1956 a décimé la majeure partie de ces arbres greffés mais il en subsiste de vénérables atteignant des dimensions spectaculaires : Saint-Gingolph un sujet de 2m70 de diamètre, Maxilly, plusieurs arbres remarquables dont le plus imposant a un diamètre de 3m50, Allinges où croit le célèbre châtaignier de la Chavanne au tronc de 4m de diamètre aujourd'hui quasiment anéanti. Il s'agissait du plus remarquable châtaignier de Haute-Savoie où se serait réfugier sur l'une de ses branches François de Sales alors poursuivi par les loups.
Première observation départementale
Collectée "au pied du Môle du coté de la Tour" par Romieux en 1871 (G).
Herbiers
Ann : 1, G : 25, Jay : 2