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Denis Jordan

Clypéole faux tabouret

Clypeola jonthlaspi - L.

Brassicaceae | Milieux rocheux, éboulis, falaises 

Petite brassicacée annuelle, haute de 5 à 15 cm, recouverte de poils simples ou étoiles. Ses tiges grêles, ascendantes et dressées sont simples ou rameuses dès la souche. Les feuilles sont petites, entières et spatulées, les fleurs minuscules jaunes puis blanchâtres sont disposées en une longue inflorescence en forme d’épi. Le fruit est une silicule arrondie de 3 à 4 mm de diamètre, recouverte de poils, portée par un pédicelle arqué vers le bas.

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Statut patrimonial

  • Cotation UICN - Rareté régionale :
    LC Préoccupation mineure

Rareté départementale

TR NM

Biologie

  • Floraison : de mars à mai

Ecologie

Xérothermophile : exclusive en Haute-Savoie des graviers et milieux terreux sur de petites rives et dans les balmes des parois rocheuses exposées au sud.

Etage de végétation

collinéen à montagnard.

Répartition

Départementale

Rare petite brassicacée annuelle, en limite nord française en Haute-Savoie observée en quelques points de la partie sud-ouest du département. D'une part, dans les chainons jurassiens: sur le versant méridional de la Mandallaz, où cette espèce observée pour la première en 1902 par Briquet (G) est toujours présente et abondante (1979-2010, Jordan) et dans le Vuache, découverte très récente en 2011 (Gardien). D'autre part, dans la partie méridionale de Bornes-Aravis sur de petits rives graveleuses sèches dans les hautes parois du Parmelan vers 1500m. Découverte en 1868 par Perrier l'espèce sera repointée en 1890 par Beauverd (G) et 1934 par Bresistroffer. Le clypéole se retrouve encore plus au sud à Faverges au roc de Viuz (1905, Beauverd, G, 1985, Jordan) et entre Vesonne et Mercier (1993, Jordan, 2788).

Situation de l'espèce en Haute-Savoie

Malgré sa grande rareté, la clypéole trouve dans ses différentes stations plus ou moins inaccessibles une certaine garantie de pérennité. De plus, la Mandallaz bénéficie d'une protection par APPB. Ce qui pourrait lui être fatal serait des sécheresses printanières à répétition ne permettant pas à la plante de pouvoir garantir sa survie par la production de semences. Il semble par ailleurs que le chamois bien présent dans le secteur ait un impact sur l'espèce par consommation directe et/ou l'enrichissement du sol qui favorise des espèces nitrophiles au détriment de plantes de terrains maigres.

Première observation départementale

Collectée au pied des escarpements du Parmelan par Perrier en 1858 (G)

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