Coquelicot
Papaver rhoeas - L.Papaveraceae | Champs, moissons
Plante annuelle, haute de 30 à 70 cm, à tige simple ou rameuse, feuillée et velue. Feuilles 1 à 2 fois divisées en segments lancéolés, incisés-dentés. Fleurs rouge écarlate souvent tachées de noir à la base portées par des pédicelles poilus. Capsule obovale, glabre, 1 à 2 fois plus longue que large, arrondie à la base.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AC
Biologie
- Floraison : de mai à septembre
Ecologie
Tendance xérothermophile : champs cultivés, moissons (Caucalidion), gravats, décombres, dépôts de terre, voisinage des habitations.
Etage de végétation
collinéen à montagnard, maximale 1534 m à Ayse près des chalets du Môle et 1571 m au Mont-Saxonnex.
Répartition
Départementale
Malgré une régression généralisée de l'espèce, le coquelicot est encore largement présent dans les milieux cultivés et rudéraux de toutes les régions basses et les plateaux. Il se raréfie et ne dépasse que très rarement 1000-1100 m d'altitude, principalement dans les fonds de vallée, des hautes montagnes du département.
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Même si le coquelicot a régressé et que l'on ne voit plus dans les champs légendaires cette espèce, ce qui sauve cette fleur messicole c'est sa capacité à coloniser d'autres milieux que les moissons. La tendance actuelle vers une agriculture plus douce et respectueuse de l'environnement et les cultures à gibier permettent désormais le retour de cette fleur symbolique pouvant transformer un champ de céréales en une nappe rouge.
Première observation départementale
Collectée dans les moissons du mont Salève par Rapin en 1857 (G).
Herbiers
Ann : 3, G : 16, Jay : 1
Remarques
La sous-espèce strigosum (Boenn) Schur, parfois considérée par certains auteurs comme hybride en raison de son allure intermédiaire et notamment des poils sur la tige florale qui sont appliqués, a été observée dans le Salève par Ducommun dès 1858 (G). Puis notée en quelques autres points à Saint Jean de Tholome (1898, Briquet, G), à Chens-sur-Léman (1927, Beauverd, G) et à Lully (1982, Jordan, herb).