Dauphinelle élevée

Statut patrimonial

• Cotation UICN - Rareté régionale :
  VU Vulnérable

Rareté départementale

TR M2

Biologie

• Floraison : de juillet à août

Ecologie

Tendance hygrophile et nitrophile, calcicole : mégaphorbiaies (Adenostylion), éboulis et rocailles à hautes herbes.

Etage de végétation

subalpin.

Répartition

Départementale

Espèce étroitement localisée dans le Chablais est à Châtel, bords du ruisseau du Blatin (G) avec le commentaire suivant de Briquet "envoyé par monsieur le brigadier forestier Mercier en 1899 qui a récolté cette plante pour la première fois en 1896". Plus aucune observation pour cette renonculacée qui sera retrouvée en 1983 par Vesin puis repointée en 1996 et 2004 par Jordan. Une seconde localité sera découverte dans la montagne des Combes à proximité nord de la localité précédente en 1998 par Jordan. L'espèce abonde entre 1600 et 1910 m s'étend sur environ 10000m2. Toujours à Châtel, la dauphinelle est indiquée "sur le flanc sud-ouest du mont de Grange, les Combes, 1860 m, de belles stations de delphinium" in Durafour 1936 : 202. Il est très vraisemblable qu'il s'agisse de la même localité que la précédente. Enfin, l'espèce est indiquée à Samoëns, col de la Golèse, versant nord in Michaud 1856 : 164 où il s'agit de l'aconit napel.

Situation de l'espèce en Haute-Savoie

Delphinium elatum est actuellement connu sur deux points rapprochés du territoire de Châtel, dans les deux cas à moins d'un kilomètre de la frontière helvétique. Ce sont les seules stations connues en France pour cette belle renonculacée endémique, présente en Autriche, Italie, Suisse. La Haute-Savoie porte donc l'entière responsabilité dans la conservation de l'espèce au niveau national, mais n'est pas certaine de pouvoir assurer la pérennité. En effet, des projets d'aménagement pour le ski alpin risquent d'anéantir partiellement l'habitat de cette prestigieuse espèce.

Première observation départementale

Collectée à Châtel par le brigadier forestier Mercier en 1896 (G).

Herbiers

G : 2