Edelweiss
Leontopodium alpinum - Cass.Asteraceae | Prairies et pelouses
Plante vivace, haute de 3 à 20 cm, blanche-tomenteuse, laineuse. Tige non rameuse, régulièrement feuillée. Feuilles étroitement lancéolées, rétrécies à la base. Inflorescence en corymbe terminal composée de 2 à 10 capitules aux fleurs tubuleuses jaunâtres, entourée de 5 à 15 bractées fortement blanches tomenteuses, étalées en étoile.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AR
Biologie
- Floraison : de juillet à septembre
Ecologie
Tendance calcicole : pelouses d'adret (Seslerion, Caricion firmae), pelouses rocailleuses de crêtes (Elynion), pelouses sur dalles calcaires (Drabo-Seslerion).
Etage de végétation
subalpin supérieur et alpin inférieur, minimale 1500m au mont Chauffé.
Répartition
Départementale
L'edelweiss est assez rare dans le Chablais : mont Chauffé, Tavaneuse, Roc d'Enfer, Novel et compte une station excentrée à Mégevette, crêtes d'Hirmentaz à 1594m, vers 1990 (Ducrot). Elle est rare dans le Haut-Giffre : montagne de Bostan (1938, Bouket, Jay. et 1978, Jordan) et le déchargeur à Sixt (1936, Chopinet, Jay.). Rare dans le secteur granitique Mont-Blanc/Aiguilles-Rouges sur calcaire : les Houches, roche fendue (1990, Louis), Saint Gervais (s-d, Despierre, G) et les Contamines, secteur du col du Bonhomme (1894, Payot, Ann., 1919, Ancelet, 1992, Gerfaut-Valentin). Rare dans les Bauges mais par contre assez fréquente en Bornes-Aravis. Dans les chainons jurassiens, l'edelweiss n'a été observée qu'une fois en 1976 par Romieux (G) dans le Grand Salève "au dessus des Etournelles dans la gorge de la Mule" d'où elle n'a jamais été retrouvée.
Première observation départementale
Collectée "in monte Vergis" par du Pavillon en 1850 (G)
Herbiers
Ann : 5, G : 32, Jay : 6