Epervière fausse prenanthe
Hieracium prenanthoides - Vill.Asteraceae | Landes et forêts
Plante vivace, haute de 3 à 10 cm, à tige à poils simples, glanduleuse et rameuse dans le haut. Feuilles glaucescentes, veinées en dessous, caulinaires, espacées, largement lancéolées, en coeur à la base et embrassantes, sans poils étoilés ni glanduleux. ligule à dents ciliées. Inflorescence aux pédoncules grêles, étalés portant de petites capitules aux fleurs jaunes.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AC
Biologie
- Floraison : de juillet à septembre
Ecologie
Silicole ou sols acidifiés, forêts de feuillus : hêtraies (Luzulo-Fagenion) ou de résineux (Abieti-Fagenion, Vaccino-Piceion), clairières forestières, aulnaies vertes (Alnion viridis), landes à rhododendron (Rhododendron-Vaccinion), prairies rocailleuses, prairies à hautes herbes (Calamagrostion).
Etage de végétation
montagnard supérieur et subalpin, minimale 675m au bord du Giffre.
Répartition
Départementale
L'épervière fausse prenanthe est fréquente dans les hautes montagnes calcaires et dans le secteur granitique Mont-Blanc/Aiguilles-rouges. Elle est rare dans les chainons jurassiens : grand Salève (de 18878, Guinet à 1885, Naville, G) et Collonges-sous-Salève (2008, Jordan, 7295) et Vuache près du golet de Pais (1896, Schmidely, G).
Première observation départementale
Collectée "au mont Hermante" par Puget en 1867 (G)
Herbiers
G : 35, Jay : 6