Epipactis de Muller
Epipactis muelleri - GodferyOrchidaceae | Landes et forêts
Orchidée haute de 30 à 50 cm. Tige flexueuse, pubescente au sommet. Feuilles de 5 à 10, distiques (se suivent le long de la tige à un quart d'intervalle), étroitement lancéolées, plus longues que les entrenoeuds. Bractées inférieures dépassant l'inflorescence. Inflorescence lâche de 10 à 20 cm de long, à fleurs nombreuses, pendantes en cloche, vert jaunâtre. Labelle blanchâtre.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AR M1
Biologie
- Floraison : de juin à juillet
Ecologie
Xérophile et thermophile, calcicole : milieux boisés ou herbacés, bois clairs ou secs (Cephalanthero-Fagenion, Quercion pubescenti-petreae), pinèdes xérophiles, pinèdes sur argile, ourlets thermophiles (Gernaion sanguinei), pelouses sèches Mésobromion, lisières de bois.
Etage de végétation
collinéen au montagnard jusqu'à 1300m à Dingy-St Clair et 1310m à Passy.
Répartition
Départementale
Espèce assez rare et dispersée mais présente dans la plupart des secteurs géographiques, notamment dans les régions basses, sur les plateaux et les chainons jurassiens, présente également mais rare sur les pentes inférieures en dessous de 1300m des hautes montagnes calcaires. Une seule observation dans le secteur granitique Mont-Blanc/Aiguilles-Rouges à Chamonix, celle d'ailleurs correspondant à l'unique observation ancienne.
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Depuis 1977, année de sa redécouverte par Jordan et Depraz après l'unique observation ancienne de 1939 à Chamonix, l'Epipactis de Muller sera observé dans 45 stations dont une située en réserve naturelle et 6 dans plusieurs APPB.
Première observation départementale
Collectée "près de Montroc, vallée de Chamonix" par C.E. et K. Hellemayr en 1939 (G)
Herbiers
G : 2