Epipactis pourpre
Epipactis atrorubens - (Hoffm) BesserOrchidaceae | Landes et forêts
Plante haute de 20 à 80 cm, tige lavée de violet, poilue dans le haut. Feuilles ovales-lancéolées, disposées en spirales. Inflorescence allongée et dense composée de fleurs moyennes, pendantes, en cloche rouge pourpre, à odeur vanillée.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
C NM
Biologie
- Floraison : de juillet à août
Ecologie
Xérothermophile, calcicole : bois rocailleux de chênes et de hêtres (Quercion pubescenti-petreae, Cephalanthero-Fagenion), pinèdes xérophiles sur rochers, pinèdes sur argile, pelouses rocheuses (Seslerion), pierriers (Stipion calamagrostis), lisières de bois, rarement sur tourbières.
Etage de végétation
collinéen au subalpin jusqu'à 1900m, maximale 2435m à Sixt vers le plant du Buet.
Répartition
Départementale
Espèce fréquente dans les hautes montagnes calcaires mais en dessous de 1900m et les chainons jurassiens. Assez rare et sur calcaire dans le secteur granitique Mont-Blanc/Aiguilles-Rouges, assez rare également dans les régions basses et sur les plateaux par manque de biotopes favorables. Réputée calcicole et xérophile, cette orchidée a été observée en bétulaie dans les tourbières de Praubert et Piolan à Saint-Paul en Chablais et sur une butte à sphaignes dans la tourbière des Moises à Draillant (1974, Jordan, 1345).
Première observation départementale
Collectée "du pont de Bioge à la Vernaz" par de Candolle en 1823 (G).
Herbiers
Ann : 4, G : 50, Jay : 4