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Denis Jordan

Gagée velue

Gagea villosa - (MB.) Sweet
G. arvensis (Pers.) Dumont

Liliaceae | Milieux rudéralisés 

Plante haute de 5 à 15 cm, velue, à 2 bulbes dressés. Tige nue flexueuse. Feuilles basales au nombre de 2, étroitement linéaires. Bractées foliaires nettement plus larges que les feuilles, égalant ou dépassant l'inflorescence. Inflorescence en ombelle lâche et rameuse composée de 3 à 10 fleurs. Styles pubescents.

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Statut patrimonial

  • Cotation UICN - Rareté régionale :
    LC Préoccupation mineure

Rareté départementale

R M2

Biologie

  • Floraison : de mars à avril

Ecologie

Xérothermophile, tendance nitrophile : champs cultivés (Fumario-Euphorbion), vignes, talus herbeux à thérophytes, cours graveleuses.

Etage de végétation

collinéen.

Répartition

Départementale

Rare. Bornes-Aravis : une récolte à Brizon en 1859 par Fauconnet (G). Bassin lémanique : autrefois "assez fréquente" dans la région d'Annemasse, Saint Julien et indiquée à Chens-sur-Léman, actuellement observée à Thonon-les-Bains (2004-2007, Gruaz) et Excenevex (1991, Jordan). Vallée de l'Arve : reignier, à la plaine des Rocailles (1908, Beauverd, G) (1937, soc. botanique de Genève). Cluse du lac d'Annecy, à Annecy, Puget in Perrier (2: 255). Bassin rhodanien autrefois à Seyssel et St André de val de Fier au pied de la montagne des Princes (1898, Briquet, G). Actuellement l'espèce est observée entre 1987 et 2002 d'une manière quasi exclusive dans les vignes de Seyssel et Desingy ainsi que dans la région du Vuache et du mont Musièges Frangy, Chaumont, Musièges et Clarafond (Bordon, Bressoud, Farille, Jordan et Magnouloux).

Situation de l'espèce en Haute-Savoie

Cette gagée a été citée ou collectée de 18 localités entre 1833 et 1938 d'où l'espèce n'a pu être retrouvée à l'exception de Seyssel. Une recherche minutieuse récente effectuée notamment par Bressoud, Magnouloux et Jordan a permis de compter, entre 2000 et 2002, 1305 inflorescences réparties dans 24 vignes de Chaumont, Desingy, Frangy, Musièges et Seyssel. Notons par ailleurs que durant cette période récente, depuis 187, cette espèce protégée a été par ailleurs observée à Thonon-les-Bains sur 3 points différents dans de vieilles pelouses d'immeubles par Gruaz ainsi qu'à Clarafond et Excenevex. La situation actuelle semble meilleure qu'autrefois. Elle est due à une recherche poussée et systématique des vignes et au maintien de l'espèce par son système souterrain qui résiste aux traitements chimiques imposés dans les vignes d'une manière générale.

Première observation départementale

Collectée "dans les champs près de Crevin" par Reuter en 1833 (Genève) et pour la dernière fois indiquée à la plaine des Rocailles en 1938, retrouvée à Clarafond en 1987 par Bordon.

Herbiers

G : 17

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