Gentiane des Alpes

Gentiana alpina - Vill.

Gentianaceae | Prairies et pelouses

Petite gentiane vivace haute de 4 à 6 cm à souche, produisant des tiges souterraines terminées par une rosette stérile. Tige quasiment nulle a une paire de feuilles coriaces, les autres en rosette basale sont ovales, obtuses et presque aussi longues, de 1 à 1,5 cm que larges. Fleur solitaire en cloche d’un bleu vif, ponctuée de vert à l’intérieur, de 3 à 3,5 cm de long, dont la base est enveloppée par un calice à lobes courts triangulaires.

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Statut patrimonial

Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure

Rareté départementale

R NM

Biologie

Floraison : de juin à juillet

Ecologie

Silicole : pelouse plus ou moins rocailleuse à laîche courbée.

Etage de végétation

subalpin supérieur et alpin, minimale 1680 m à Vallorcine dans le vallon de Bérard.

Répartition

Départementale

Espèce rare : dans le Haut-Giffre, sur les plus hauts sommets, la Tête du Colonney, Bostan, vallon de Tanneverge, assez fréquente sur le massif du Buet. Dans le secteur granitique Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges à Chamonix, au col de Balme; Vallorcine, la Loriaz-col du Vieux, les Contamines, col du Bonhomme (herb. Bonneville), Très rare dans le Chablais : Morzine, les Hauts-Forts (1981, Jordan). Perrier (2 : 117) cite : Roc d'Enfer, Cornettes de Bise, la pointe aux Agneaux (Puget), localités douteuses, cette gentiane n'a jamais été observée et Bornes-Aravis le Reposoir, Méry, (1853, Bernet, G) et sommet des 4 têtes, Beauverd in Perrier (2 : 117), non retrouvée également dans ces deux localités.

Première observation départementale

Collectée au mont Méry (Aravis) par Bernet en 1853 (G).