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Denis Jordan

Gentiane jaune

Gentiana lutea - L.

Gentianaceae | Prairies et pelouses 

Plante vivace, haute de 50 à 120 cm, glabre et glauque, à tige simple, creuse. Feuilles largement lancéolées, glaucescentes, larges de 5 à 15 cm, opposées, à 5 à 7 nervures convergentes. Fleurs jaunes insérées par 2 à 10 à l'aisselle des feuilles supérieures, pédicellées et divisées en 5 à 6 lobes soudés seulement à la base. Etamines en étoile, étroitement lancéolés.

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Statut patrimonial

  • Cotation UICN - Rareté régionale :
    LC Préoccupation mineure

Rareté départementale

C

Biologie

  • Floraison : de juin à août

Ecologie

Calcicole : prairies, pelouses à calamgrostide bigarrée, à seslérie bleuâtre, à laiche ferrugineuse, pâturages rocailleux.

Etage de végétation

montagnard supérieur et subalpin, minimales 490 m à Faverges, 410 m dans la vallée de l'Arve.

Répartition

Départementale

Cette grande gentiane très peu récoltée en raison de sa taille est très fréquente dans les hautes montagnes calcaires. Elle est rare et ordinairement sur calcaire dans le secteur granitique Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges. Dans les chainons jurassiens, la gentiane jaune est indiquée dans le grand et petit Salève. Elle se retrouve dans une tourbière sur le plateau de Gavot à Saint-Paul-en-Chablais (1975-82, Jordan). Elle est très rare et excentrée dans le bassin rhodanien à Saint-Germain-sur-Rhône, 490 m dans une pinède sur argile (2001, Jordan) et à Franclens, 440 m dans un ravin (2004, Jordan).

Première observation départementale

Collectée à Annecy au Crêt du Maure par Puget en 1853 (Ann).

Herbiers

Ann : 1, G : 11

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