Géranium des forêts
Geranium sylvaticum - L.Geraniaceae | Prairies et pelouses
Plante vivace, haute de 30 à 60 cm, à tige à poils appliqués. Feuilles palmatipartites divisées en 5 à 7 lobes incisés-dentés. Fleurs pourpre violet aux pétales arrondis blancs à la base, portées par des pédoncules à poils glanduleux dressés après la floraison.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
C
Biologie
- Floraison : de juin à juillet
Ecologie
Tendance nitrophile : prairies de fauche de montagne (Polygono-Trisetion), mégaphorbiaies hygrophiles (Adenostylion), abords des chalets d'alpage (Rumicion alpini), forêts fraiches herbeuses (Abieti-Fagenion).
Etage de végétation
montagnard au subalpin, maximale 2460 m sur la pointe de Chombas au Grand-Bornand.
Répartition
Départementale
Espèce très fréquente dans toutes les hautes montagnes du département, parfois en grande masse, rare dans les chainons jurassiens, uniquement dans le Grand Salève mais assez fréquente dans ce massif. Assez fréquente sur le plateau de Gavot, rare dans celui des Bornes : Eteaux (1989, Jordan). Cette espèce se retrouve parfois au pied des reliefs sans trop s'en éloigner dans les bassins lémanique et rhodanien.
Première observation départementale
Collectée à Planpraz par Perrot en 1805 (G).
Herbiers
Ann : 5, G : 40, Jay : 8
Remarques
La subsp. lemanianum Briq. décrite du Haut-Giffre : Sixt, pointe des Avoudrues, versant nord, 2000 m (1893, Briquet, G). Selon le descripteur, "est une plante très remarquable, intermédiaire entre G. sylvaticum et rivulare". Elle diffère du G. sylvaticum par un port plus grêle, des feuilles profondément divisées, des fleurs plus petit d'un rose très pâle nervurées d'un rose vif. Très proche de rivulare, en diffère nettement par l'indument glanduleux. Briquet précise encore G. aconitifolium = G. rivulare de Payot des Ayers sur Servoz correspond à son G. lenanianum. Cette sous-espèce, jamais localisée, observée par ailleurs en Bornes-Aravis, à Nancy-sur-Cluses en 1962 et dans la Chablais à la Chapelle d'Abondance par de Leiris en 1975 n'est pas reconnue par les auteurs contemporains.