Giroflée
Erysimum cheiri - (L.) CrantzBrassicaceae | Milieux rocheux, éboulis, falaises
Plante vivace, haute de 20 à 50 cm, à tige rameuse. Feuilles munies de poils appliqués, bifurqués ou étoilés, lancéolées, entières ou dentées, les inférieures pétiolées, les supérieures sessiles. Grandes fleurs jaune or, odorantes, produisant des fruits blanchâtres, tétragones, longs de 1 à 3 cm portés par des pédicelles dressés-étalés plus courts.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
NA Non applicable
Rareté départementale
R
Biologie
- Floraison : de avril à mai
Ecologie
Xérothermophile, calcicole : sur ruines et vieux murs (Centrantho-Parietarion), très rarement en stations naturelles rocheuses.
Etage de végétation
collinéen.
Répartition
Départementale
Espèce rare quasi-exclusive des ruines et des vieux murs, où la giroflée cultivée sous différentes formes et couleurs est aujourd'hui naturalisée. Dans le bassin lémanique, dans les ruines des châteaux à Allinges (1877, de Morsier, G, 1975-2010, Jordan), sur de vieux murs à Evian (1870, Ayasse, G), sur les murs du château et d'enceinte du village d'Yvoire (1855, Schmidely, G, 1871, Meylan, 1978-2005, Jordan). Dans la vallée de l'Arve, murs du château de Bonne (1857, herbier Bonneville) et du château de Bellecombe à Reignier. En Bornes-Aravis, vieiile tour à la Roche-sur-Foron (1861, Chevalier, G). Cette espèce n’apparaît en station naturelle que dans le Haut-Giffre dans les rochers de la grotte de Balme à Mangland (1975, Farille, 1980, Jordan).
Première observation départementale
Collectée "au château de Bellecombe" par Metford en 1859 (G)
Herbiers
G : 10, Jay : 1