Groseiller
Ribes rubrum - L.Grossulariaceae | Landes et forêts
Arbuste atteignant 2 m de haut, sans épines. Feuilles palmatilobées, divisées en 3 à 5 lobes triangulaires dentés, non ponctués de glandes dessous. Fleurs verdâtres ou rougeâtres disposées en grappe insérée à l'aisselle de la tige, pendante. Pétales obovales, petits, dressés plus courts que les sépales glabres ponctués de glandes. Baie rouge, luisante sphérique, comestible.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AC
Biologie
- Floraison : de avril à mai
Ecologie
Hygrophile : bois humides (Fraxinion), bois marécageux (Alnion glutinosae), bords des ruisseaux.
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur, maximale 1640 m à Bernex.
Répartition
Départementale
La répartition de l'espèce se calque plus ou moins à celle du groseiller noir, elle est cependant plus fréquente et parfaitement naturalisée au point que l'on pourrait lui accorder le statut de spontanée dans une moitié ouest et nord-ouest départementale : dans les régions basses et sur les plateaux. Le seul indice qui puisse confondre cette spontanéité est le fait qu'autrefois ce groseillier était introuvable dans les jardins. Sur l'autre moitié départementale, cette espèce rare et dispersée et parfois subspontaneité douteuse : en Bornes-Aravis à Megève, dans le Chablais sur plusieurs points dont un particulier à Bernex, dans un pierrier vers les chalets d'Oche à 1640 m (1992, Jordan) et en Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges à Chamonix dans deux marais du fond de la vallée en station écologique classique (195 et 1995, Jordan) et Vallorcine (Payot in Perrier 1 : 294).
Première observation départementale
Collectée à Megève par Puget en 1855 (Ann).
Herbiers
Ann : 1, G : 2, Jay : 2