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Denis Jordan

Inule de Suisse

Inula helvetica - Weber

Asteraceae | Zones humides de plaine 

Astéracée velue et à odeur camphrée au froissement des feuilles, haute de 40 à 60 cm, forme des colonies dans les lieux humides. Sa tige porte des feuilles lancéolées, plus ou moins sessiles, grisâtre-tomenteuses en dessous. Les fleurs jaunes (ligules et tubuleuses) sont regroupées dans un capitule de 2 à 3 cm de diamètre. Ces derniers, souvent nombreux sur un seul pied, forment une inflorescence lâche et corymbiforme.

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Statut patrimonial

  • Cotation UICN - Rareté régionale :
    NT Quasi menacée
  • Espèce protégée : régional

Rareté départementale

AR

Biologie

  • Floraison : de juillet à août

Ecologie

Hygrophile, calcicole : ourlets hygrophiles (Convolvulion), taillis humides, bas-marais alcalins, en schoenaie évoluée ou en jonchaie à jonc subnoduleux, roselières terrestres, rarement en prairies à Calamagrostide bigarrée sous épicéa.

Etage de végétation

collinéen à montagnard inférieur.

Répartition

Départementale

L'inule de Suisse est présente dans presque tous les secteurs géographiques à l'exclusion du secteur granitique Mont-Blanc/Aiguilles-Rouges. Elle est localement abondante dans le sud-ouest du département : bassin rhodanien, base des reliefs des Bauges et la cluse du lac d'Annecy. Egalement présente dans le bassin lémanique notamment sur la commune d'Allinges (1975-2009, Jordan) et surtout dans la vallée de l'Arve de Bonneville à Contamine-sur-Arve. Cette espèce est rare sur les plateaux de Gavot à St Paul en Chablais (1982, Jordan) et des Bornes à Pers-Jussy (1999, Jordan) ainsi que sur les marges du Chablais et de Bornes-Aravis. Elle est exceptionnelle et excentrée dans le Haut-Giffre à Sixt sur la rive droite du Nant sec (1985, Jordan).

Situation de l'espèce en Haute-Savoie

Cette inule a été observée entre 1856 et 1902 dans 18 localités et depuis 1975 sur 27 communes totalisant une cinquantaine de stations. Une seule bénéficie de la protection du site qui l'héberge par réserve naturelle et 4 par APPB. A l'opposé deux stations ont été détruites, celle de Sillingy par transformation du milieu en culture et celle d'Anthy, aujourd'hui zone d'activité économique a anéanti le marais hébergeant l'inule avec d'autres espèces patrimoniales. Actuellement, seuls les sites préservés sont les garants de la préservation de cette belle astéracée. Pour la plupart des autres, l'avenir de cette espèce reste aléatoire quoique cette espèce résiste à la non gestion d'un site de nombreuses années.

Première observation départementale

Collectée "près de Bonneville" par Rome en 1856 (G)

Herbiers

Ann : 8, G : 13

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