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Denis Jordan

Laîche paradoxale

Carex appropinquata - Schumacher
Carex paradoxa Willd.

Cyperaceae | Zones humides de plaine 

Plante vivace, haute de 40 à 60 cm, à souche courte gazonnante, formant en l’absence de fauche de petits touradons d’une trentaine de cm de haut. Tige triangulaire scabre sur les angles, entourée à la base de fibres brun-noirâtres, correspondant aux gaines basilaires des feuilles qui se décomposent avec le temps. Feuilles étroites 2 à 3 mm, planes. Inflorescence en panicule étroite, fauve-brunâtre, formée de nombreux épillets à fleurs mâles au sommet et femelles en dessous. 2 stigmates, utricules marron et mats, fortement nervés.

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Statut patrimonial

  • Liste rouge régionale :

Biologie

  • Floraison : de mai à juin

Ecologie

Hygrophile : marais tourbeux, tourbières, aulnaies glutineuses.

Etage de végétation

collinéen maximale 820m à Féternes.

Répartition

Départementale

Assez rare. Clablais : Mieussy, dans le marais de Ballon (1983, Terrataz) (2002-2008, Jordan). Il s'agit de la plus importante station départementale. Chainons jurassiens, au pied de la Mandallaz, sur Allonzier (1980, Magnouloux et Jordan); au pied du Salève à Cruseilles (1991, Magnouloux) et de la montagne d'Age à Nonglard (2007, Jordan). Sur le plateau de Gavot, sur Féternes et Larringes (1976-1990, Desfayes et Jordan), observée dans la tourbière de Lossey à Cranves-sales en 1886 par Paiche (G), cette laîche n'y a pas été revue. Dans la vallée de l'Arve, cette laîche est notée à Magland en 1990 par Desfayes et à Scientrier en 1976 par Jordan. Le bassin rhodanien représente le secteur géographique le plus riche pour cette laîche découverte entre 1981 et 2010 sur 14 communes totalisant 23 stations (Jordan).

Situation de l'espèce en Haute-Savoie

L'espèce n'a été observée que deux fois anciennement en 1860 et 1886. L'une des deux localités n'a pas été revue, la seconde de St Felix est peut-être la même que celle récente de 1992. Depuis 1975, 38 stations ont été découvertes, une est située en réserve naturelle et 8 bénéficient de la protection par APPB. De ce total, une station a été détruite et une autre où l'espèce subsiste malgré la destruction des 3/4 du site.

Première observation départementale

Collectée à St Felix "in palustribus" par Bouvier en 1860

Herbiers

G : 2

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