Lis orangé
Lilium bulbiferum subsp. croceum - L. (Chaix) ArcangeliLiliaceae | Prairies et pelouses
Plante haute de 20 à 80 cm. Tige anguleuse. Feuilles nombreuses, rapprochées, lancéolées, alternes. Fleurs terminales, dressées, solitaires, orangé vif ponctué de noir rétrécis en bas formant un entonnoir.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
R M1
Biologie
- Floraison : de juin à juillet
Ecologie
Xérothermophile : pelouses rocheuses et rochers.
Etage de végétation
collinéen au montagnard, maximale 1600m à Passy.
Répartition
Départementale
Espèce caractéristique des lisières xérothermophiles (à l'adret des vallées) du centre du département, dans les vallées de l'Arve, du Risse et du Giffre : lisière de la vallée de l'Arve, du mont Orchez (Theyz) (1892, Briquet, G) à Passy (1900, Briquet, G). L'espèce est présente sur toutes les zones rocheuses et vires herbeuses jusqu'au dessus du lac de Flaine (1897, Porta, G) entre ces deux localités. L'espèce se retrouve sur la rive gauche de l'Arve à Sallanches, Outredière (1908, Beauverd, G). Lisière de la vallée du Giffre et du Risse dans le Chablais : Gorges du Risse, de Mégevette à St Jeoire (1987, Jordan) et de Mieussy (1894, Briquet) à Taninges, au pied du Marcelly (1908, Briquet, G., 1971, Farille, Jay.). Dans le secteur granitique Mont-Blanc/Aiguilles-Rouges, l'espèce est indiquée ou récoltée à Chamonix en 1851 et 1876 par Payot (Ann et G), 1910, de Vergnes) à Servoz, s-d. sans coll. (G) et Valloorcine (1995, Jordan) mais peut être ici subspontanée. Dans ce secteur, le Lis orangé délaisse les zones rocheuses pour se développer en prairies plus ou moins rocailleuses relevant du Polygono-Trisetion. Chainons jurassiens : Vuache, versant occidental (1886, Naville, G) (1915, Favre) (1987-1994, Bordon et Jordan). Em 2006 et 2007, l'espèce n'a pas pu être retrouvée (Bordon).
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
A l'exception du Vuache où le Lis orangé a peut être disparu ou du moins fortement régressé et à Chamonix où devant l'extension de l'habitat, l'espèce a disparu, partout ailleurs cette fleur remarquable est à l'abri des agressions humaines (destruction de l'habitat, cueillette).
Première observation départementale
Collectée "les champs entre le Mollard et les Chauderons" à Chamonix par Payot en 1851 (G)
Herbiers
Ann : 2, G : 17, Jay : 5
présente sur le plateau d'Araches 74 a proximité de la pierre a laya cette plante mériterait une sensibilisation des promeneurs pour ne pas être cueilli(signalisation) a savoie que la commune a un projet de golf sur la zone !