Lunaire annuelle
Lunaria annua - L.Brassicaceae | Non Renseigné
Plante bisannuelle, haute de 30 à 120 cm, tomenteuses. Feuilles inférieures grandes, ovales en coeur, irrégulièrement dentées, les supérieures sessiles. Fleurs purpurines produisant des siliques ovales orbiculaires longuement pédicellées.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
NA Non applicable
Rareté départementale
Biologie
- Floraison : de avril à mai
Ecologie
Thermophile et nitrophile : boisements et taillis thermophiles, ripisylve, décombres, chemins, haies.
Etage de végétation
collinéen.
Répartition
Départementale
La lunaire annuelle est fréquemment cultivée dans les jardins comme espèce ornementale ou utilisée en , bouquets secs. Elle s'en échappe et devient alors subspontanée mais ne se naturalise quasiment pas. Elle est toujours présente dans le voisinage des habitations. Espèce observée d'assez nombreuses fois sur l'ensemble des régions basses jusqu'à Cluses dans la vallée de l'Arve. Elle ne pénètre pas dans les massifs mais se retrouve sur leur bordure comme dans le Roc de Chère en Bornes-Aravis. La lunaire est par contre plus présente dans les chainons jurassiens : Salève (1858, Ducruet), petit Salève (2001, Bressoud et Magnouloux), cluse de la Caille (1902, Briquet, G) et Vuache sous Chaumont aux abords boisés de "Colombier ruine" où cette brassicacée bisannuelle est parfois naturalisée et en grande quantité (1991, Jordan).
Première observation départementale
Collectée au Salève par Ducruet en 1858 (Ann)
Herbiers
Ann : 1, Jay : 1, G : 2