Millepertuis couché
Hypericum humisifum - L.Hypericaceae | Milieux rudéralisés
Plante bisannuelle, vivace, haute de 5 à 20 cm, glabre à tige grêle, couché. Feuilles ovales, longues de 1 à 1,5 cm, sessiles, entières bordées de points noirs dessus. Inflorescence en panicule lâche composée de fleurs jaunes aux pétales longs de 3 à 6 mm et aux sépales bordés de quelques glandes sessiles noires.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
Biologie
- Floraison : de juin à août
Ecologie
Tendance hygrophile, silicole ou sols acidifiés : champs cultivés humides (Nanocyperion), bois clairs sablonneux, coupes de bois, chemins forestiers humides.
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur, maximales 1160 m à Combloux, 1400 m à Villards-sur-Thônes et 1445 m aux Houches.
Répartition
Départementale
Le millepertuis couché est une espèce assez fréquente dans le bassin lémanique. Partout ailleurs elle est rare dans le bassin rhodanien, sur les plateaux, dans les chaînons jurassiens : Salève et Mandallaz et dans les hautes montagnes calcaires : Chablais, Bornes-Aravis et Bauges. Dans le secteur granitique Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges, cette espèce est indiquée à Chamonix par Reuter, s-d. (Ann) à Saint-Gervais (1924, Sauvin, G) et aux Houches (s-d., Payot, G) dans le massif de Tête Noire (1994, Jordan).
Première observation départementale
Collectée au Roc de Chère par Puget en 1856 (G).
Herbiers
Ann : 4, G : 9