Nard raide
Nardus stricta - L.Poaceae | Prairies et pelouses
Plante vivace, haute de 10 à 30 cm, en touffes denses à souche gazonnante. Gaines basales jaunâtres. Feuilles enroulées-sétacées, vert grisâtre, piquantes à ligule ovale-lancéolée. Inflorescence en épi étroit, unilatéral, long de 3 à 10 cm composé d'épillets uniflores violacés, sessiles, recouvert d'une petite écaille. Un seul stigmate très long et terminal.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
Biologie
- Floraison : de mai à juillet
Ecologie
Silicole ou sols acidifiés : pelouses à nard raide (Nardion strictae), prairies humides de basse altitude (Molinion), pâturages, tourbières, landes à éricacées (Rhododendron-Vaccinion).
Etage de végétation
collinéen à la base de l'alpin, maximale 2750m dans le jardin de Talèfre à Chamonix.
Répartition
Mondiale
Eurosibérienne.
Départementale
Espèce très fréquente dans le secteur granitique Mont-Blanc/Aiguilles-Rouges, fréquente dans les hautes montagnes calcaire sur silice ou sur grès ou sols acidifiés. Descend à 600m dans le Roc de Chère (1856, Puget, G) en Bornes-Aravis, assez rare dans les Bauges. Rare dans les chaînons jurassiens : grand Salève (de 1865, Ayasse, G. à 1989, Jordan); Mandallaz, sur Allonzier-la-Caille, marais, 725m (1986, Jordan), montagne du Gros Foug (1901, Briquet, G., 1990-2004, Jordan). Assez rare sur les plateaux de Gavot et des Bornes. Rare dans les régions basses : bassin lémanique dans le complexe marécageux de Marival à Douvaine 430m (1977-1991, Jordan) et la forêt de Planbois dans les prairies à Glaieuls, 520m (1984-86, Jordan), bassin rhodanien : dans les prairies humides de Chêne-en-Semine, 500m (1935, Thommen et Becherer, 1978, Jordan) et Eloise (1982-2000, Jordan, 5333 et Bordon).
Première observation départementale
Collectée aux Voirons par Perrot en 1805 (G)
Herbiers
Ann : 6, G : 37
