Népéta chataire
Nepeta cataria - L.Herbe aux chats
Lamiaceae | Milieux rudéralisés
Plante vivace, haute de 50 à 100 cm, tomenteuse-grisâtre, odorante. Feuilles ovales en coeur, pétiolées, dentées-crénelées, blanches-tomenteuses dessous. Inflorescence en épi terminal composée de fleurs blanc jaunâtre disposées en pseudoverticilles axillaires, courtement pédicellées et entourées d'un calice velu, ovoïde, à 5 dents acuminées.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
NA Non applicable
Rareté départementale
Biologie
- Floraison : de juillet à septembre
Ecologie
Xérothermophile et tendance nitrophile : taillis, prés secs, rocailles, décombres, voisinage des habitations (Onopordion).
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur.
Répartition
Départementale
Espèce rudérale, observée sur 11 points très dispersés dans 7 secteurs géographiques entre 1849 et 1906 : dans le bassin rhodanien à Pringy, le bassin lémanique à Viry, la cluse du lac d'Annecy à Faverges, les chainons jurassiens dans le Salève à Essert-Salève et le Vuache à Arcine et Chevrier, le Chablais à Saint-Jeoire, Bornes-Aravis à Thônes. Saint Laurent et dans la montagne de Veyrier et dans le secteur granitique Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges à Saint-Gervais. Plus observé après 1906, le népéta chataire a disparu sans que l'on en connaisse les moindres raisons.
Première observation départementale
Collectée à Saint-Gervais par Dupin en 1849 (G).