Noyer
Juglans regia - L.Juglandaceae | Landes et forêts
Arbre atteignant 25 m de haut, à écorce grise et lisse. Feuilles imparipennées, à 5 à 9 folioles, sessiles, velues dessous. Chatons mâles pendants 10 cm de long, axillaires sur rameaux de l'année précédente, chatons femelles terminaux comprenant de 2 à 5 fleurs. Fruit drupe charnue, vert amer renfermant la noix ligneuse ridée et contenant une amande à 4 lobes sinueux.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
NA Non applicable
Rareté départementale
Biologie
Originaire d'Asie, le noyer est fréquemment cultivé par ses fruits. Il est également cultivé par l'ONF en reboisement comme essence précieuse pour son bois de grande qualité en marqueterie. Cette espèce est fréquemment subspontanée, le fruit transporté par les corvidés mais elle ne se naturalise pas et se retrouve toujours par pieds isolés.
- Floraison : de mai à mai
Ecologie
Thermophile, bois frais (Fraxinion), marais boisés, bois rocailleux thermophiles à érable à feuilles d'obier, sorbier blanc et chene sessile.
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur, maximale 1000 m dans les Voirons, 1010 m à Sallanches et Thorens-les-Glières et 1090 m à Sixt.
Répartition
Départementale
Le noyer se retrouve à l'état subspontané dans quasiment tous les secteurs géographiques avec une plus forte présence dans les régions basses et les chainons jurassiens, jusqu'à 900 m dans les hautes montagnes calcaires. En 1899, Briquet considère le noyer comme naturalisé dans les bois de la Cote d'Hyot en Chablais.
Première observation départementale
Collectée dans "les carrières de Monnetier" (Salève) par Bernet en 1857 (G).
Herbiers
G : 5, Jay : 2
Remarques
A Saint-Jean-de-Tholomé, un individu planté affiche un diamètre du tronc de 1m10, c'est le plus grand diamètre connu pour cette espèce en Haute-Savoie, la hauteur et la largeur de son houppier sont évalués à 15 m. A la Chapelle d'Abondance, un individu planté près d'une vieille maison à 1100 m a un tronc de 2m38 de circonférence à 1 m du sol. Il fructifie lorsque des gelées printanières n'ont pas anéanti sa floraison (1996, Bressoud).