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Denis Jordan

Orchis de Tanay

Anacamptis pyramidalis subsp. tanayensis - (L.) L.C.M. Richard (Chenevard) P. Quentin

Orchidaceae | Prairies et pelouses 

Orchidée des pâturages secs d’altitude de 20 à 40 cm de hauteur, très semblable à l’espèce type Anacamptis pyramidalis. En diffère par sa tige pourpre-violacée dans sa partie supérieure de même que les feuilles bractéales. L’épi floral est plus réduit et de forme plus ou moins cylindracé. Les fleurs d’un pourpre-rouge éblouissant sont, elles, plus petites, incolores et leur éperon plus court.

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Statut patrimonial

Ecologie

Xérothermophile, calcicole : pelouses sèches à Seslérie et Carex (Seslerion).

Etage de végétation

subalpin, entre 1350 et 1850m.

Répartition

Départementale

Cette orchidée s'observe en petites colonies dans les pelouses rocailleuses du Chablais, sur Abondance, la Chapelle d'Abondance, Novel, Thollon-les-Mémises et Vacheresse où elle est parfaitement caractérisée. L'orchis de Tanay a par ailleurs été observée mais sans bien correspondre aux critères notés ci-dessous et se rapprochant du type dans le Chablais à Bellevaux, Mieussy et Vailly ainsi qu'en Bornes-Aravis : Talloires, chalets de l'Aup, 1560m (2009, Bry et Montmin), à 1390m (2009, Bry) et au col de l'Aup en 2004 par Hans Dekker.

Première observation départementale

Collectée "sur le versant sud du pic de la Corne" (Abondance) par Briquet en 1887 (G)

Herbiers

G :5

Remarques

Orchidée décrite comme variété par Chenevard vers la fin du 19è à partir d'échantillons observés à Tanay, en Suisse dans le Valais, non loin de la limite du département de Haute-Savoie. Elle sera rehaussée au rang de sous-espèce par Quentin en 1993. Cette sous-espèce diffère du type par son habitat, toujours en altitude, par ses dimensions plus réduites, par son inflorescence plus petite et plutôt cylindracée que "pyramidale", par la couleur d'un rouge-violacé très vif "éblouissant" de ses fleurs qui par ailleurs sont inodores et son éperon aussi long ou guère plus court que l'ovaire et par sa tige teintée de pourpre au sommet. Cette distinction, très nette pour des plantes observées dans la région du locus classicus l'est beaucoup moins dans les secteurs de Haute-Savoie plus éloignés, au point qu'il est parfois difficile d'y reconnaitre la vraie tanayensis.

Anonymous a écrit :
04/08/2018 11:44

Fleurs incolores ?
Observée au col de Verne cet été, sur le sentier qui monte vers le nord

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