Passerine annuelle
Thymelea passerina - (L.) Cosson et GermainThymelaeaceae | Champs, moissons
Plante annuelle de 10 à 40 cm de hauteur, glabre à racine faible. Tige dressée, un peu courbée, solitaire ou rameuse, à longs rameaux grêles feuillés sur toute la longueur. Feuilles nombreuses et petites atteignant 15 mm de long, linéaires-lancéolées, entières et alternes. Fleurs jaunâtres très petites, longues de 2 mm et sans corolle par 1 à 3 à l’aisselle des feuilles en un très long et lâche épi, souvent plus long que le reste de la tige.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
Biologie
- Floraison : de juillet à septembre
Ecologie
Xérothermophile, tendance nitrophile : moissons sur calcaire (Caucalidion), pelouses sèches sablonneuses ouvertes, décombres.
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur.
Répartition
Départementale
Espèce rare et devenue très rare. Observée dans le Chablais : Vacheresse, la Côte d'Hyot et Aise, sous le château de Faucigny, Briquet in Perrier (2 : 221). Dans les chaînons jurassiens, l'espèce observée entre 1842 et 1931 dans les moissons du Salève, du Crêt à la Dame du Vuache et de la montagne des Princes a été retrouvée (1983, Jordan) dans cette dernière montagne. La passerine annuelle est rare également dans les régions basses : bassins lémanique et rhodanien et cluse du lac d'Annecy.
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Entre 1845 et 1931, la passerine a été observée dans 16 localités. Depuis 1978, cette espèce a pu être découverte sur 5 communes totalisant 6 stations dont seulement une localité Chens-sur-Léman se superpose à une ancienne. Cette espèce a donc fortement régressé et l'avenir des 6 stations retrouvées reste précaire. Par contre, deux stations de Sciez situées dans le domaine du Guidou appartenant au conservatoire du littoral bénéficie de mesures compensatoires spécifiques pour la flore messicole.
Première observation départementale
Collectée dans un champ au-dessus de Mornex par Mercier en 1842 (G).
Herbiers
Ann : 1, G : 10
