Picride fausse vipérine
Picris echioides - L.Helminthia echioides (L.) Gaertner
Asteraceae | Milieux rudéralisés
Plante annuelle, haute de 30 à 90 cm, à soies tuberculées à la base. Feuilles rudes, hispides, oblongues, les radicales cordées, les supérieures sessiles et embrassantes. Inflorescence en panicule lâche aux fleurs jaunes. Bractée de l'involucre extérieur, larges de 4 à 7 mm, dressées, ovales-cordées, à ligule souvent rougeâtres.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AR
Biologie
- Floraison : de juillet à octobre
Ecologie
Nitrophile et thermophile : friches, décombres, voisinage des habitations (Sisymbrion), bords des chemins, champs, allivions torrentielles, dépôts de gravats ou de terre.
Etage de végétation
collinéen jusqu'à 750m.
Répartition
Départementale
Très rare autrefois avec une seule observation en 1878, l'espèce s'est rapidement étendue et développée à partir des années 1970 au point de devenir fréquente et localement abondante en biotopes anthropisés : dans le bassin lémanique, au nord du bassin rhodanien et dans la vallée de l'Arve jusqu'à Bonneville. Depuis les années 1980, l'espèce a conquis de nouveaux espaces : les chaînons jurassiens à la Muraz (1993, Jordan) puis le plateau des Bornes dès 1985 à Groisy (Borde) et les hautes montagnes calcaires dans le Chablais à Saint-André de Boëge en 1999 (Jordan) et Abondance vers "les Jorats" 1020m (2003, Jordan) et Bornes-Aravis au Grand-Bornand (2001, Jordan). L'observation dans le secteur Mont-Blanc/Aiguilles-Rouges aux Contamines Montjoie à 1160m en 1998 et 2000 par Jordan représente une situation totalement excentrée du sud-est du département.
Première observation départementale
Collectée "à Naz, Salève" par Naville en 1878 (G), seule observation ancienne. Espèce redécouverte en 1970 à Taninges et Cranves-Sales par Farile et Gomez (Jay.)
Herbiers
G : 2, Jay : 2