Primevère élevée
Primula elatior - L.Primulaceae | Prairies et pelouses
Plante vivace, haute de 10 à 25 cm. Feuilles en rosette basale, ovales, brusquement rétrécies en pétiole, pubescentes sur les deux faces, denticulées- ridées. Inflorescence en ombelle unilatérale aux fleurs jaunes soufre clair enveloppées d'un calice non renflé et formant une capsule longue de 10 à 15 mm, nettement plus longue que lui.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AC
Biologie
- Floraison : de mars à mai
Ecologie
Tendance hygrophile et nitrophile : prairies de fauche montagnardes (Polygono-Trisetion), pâturages gras (Poion alpinae), reposoirs, bordure des cours d'eau, boisements frais (Alnion viridis), boisements riverains (Alnion incanae).
Etage de végétation
montagnard au subalpin, maximales 2180 m à Sixt, 2345 m à Samoëns sur la montagne de Bostan et 2400 m à la Chapelle d'Abondance vers le sommet des Cornettes de Bise.
Répartition
Départementale
Inféodée à des ambiances fraîches, cette espèce est fréquente dans les hautes montagnes calcaires, plus particulièrement dans le Chablais. Dans le secteur granitique Mont-Blanc-Aiguilles-rouges, l'espèce est indiquée dans la vallée des Contamines-Montjoie. Dans les chaînons jurassiens, cette primevère s'observe dans le Grand Salève et sur les crêtes du Vuache et du mont de Musièges. Elle est fréquente sur le plateau des Bornes mais rare sur le plateau de Gavot de même que dans les régions basses où la primevère élevée se trouve entraînée par les cours d'eau.
Première observation départementale
Collectée au col d'Aber, près du sommet du versant méridional par de Candolle en 1823 (G).
Herbiers
Ann : 2, G : 35, Jay : 6