Renouée de Sakhaline
Reynoutria sachalinensis - (Friedrich Schimdt Petrop) N.Polygonaceae | Non Renseigné
Statut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
NA Non applicable
Rareté départementale
Ecologie
Hygrophile et nitrophile : berges des cours d'eau en ripisylve ou groupements de hautes herbes, décombres, terrains vagues, abords des habitations, bords des routes.
Etage de végétation
collinéen à montagnard, maximale 1390 m aux Houches à la Flatière.
Répartition
Départementale
Observée pour la première fois il y a 40 ans, cette espèce s'est considérablement développée en particulier sur les berges de certaines rivières au point d'être devenue une véritable peste végétale. C'est le cas de la Ménoge dans son cours moyen et inférieur et au bord des Usses notamment de Frangy à Seyssel. L'espèce est présente sur l'ensemble du département jusqu'à 1200-1300 m en montagne. En réalité, sa présence est sous estimée car le plus souvent confondue avec R. japonica. Cependant, des études récentes ont montré que les plantes nommées sachalinensis à grandes feuilles en coeur à la base et à fleurs blanches seraient un hybride avec R. japonica.
Première observation départementale
Collectée près du pont du Giffre à Samoëns par Gomez-Reboul en 1969 (Jay.)
Remarques
La renouée de Sakhaline peut atteindre de grandes dimensions : au bord des Usses, un pied sec de l'année précédente atteint 5m45 de haut et sa croissance rapide 2m95 entre le 14 avril et le 10 mai.