Rhododendron ferrugineux

Statut patrimonial

• Cotation UICN - Rareté régionale :
  LC Préoccupation mineure

Rareté départementale

C

Biologie

• Floraison : de juin à août

Ecologie

Silicole ou sols acidifiés : forêts de conifères d'altitude d'épicéa, de mélèze ou d'arolle, landes subalpines méso-hygrophiles (Rhododendron-Vaccinion), pâturages, rocailles.

Etage de végétation

montagnard supérieur et alpin inférieur.

Répartition

Départementale

Espèce emblématique de la flore des Alpes, le rhododendron ferrugineux est très fréquent et abondant dans le secteur granitique Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges ainsi que dans les hautes montagnes calcaires, sur grès. Il s'est considérablement développé avec la déprise des alpages, reprenant là du terrain où les bergers l'arrachaient systématiquement comme dans la vallée de Chamonix. La lande à rhododendron établit la zone de transition entre la forêt et la pelouse, recouvre localement des pans entiers de montagne dans l'étage subalpin. Mais cette espèce assez souple d'un point de vue écologique et climatique descend parfois par pieds isolés dans l'étage montagnard généralement sur des pentes rocheuses et boisées humides au nord. Dans le Chablais, l'espèce est excentrée au Lyand à 770 m (1998, Jordan) tout comme dans les Voirons ou au mont de Vouan. Dans ce petit massif, à 850 m, le rhododendron en limite écologique et dépérissant ne fleurit guère. Il atteint 1m90 de long car il est plus décombant. En Bornes-Aravis, au Roc de Chère, l'espèce notée dès 1879 par Picard, toujours d'actualité mais en régression représente à 570 m l'élément le plus marquant de la flore subalpine qui caractérise ce petit promontoire rocheux classé aujourd'hui réserve naturelle.

Première observation départementale

Collectée au sommet du col de l'Ecuelle par de Candolle en 1823 (G).

Herbiers

Ann : 6, G : 40, Jay : 6