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Denis Jordan

Saule à trois étamines

Salix triandra - L.

Salicaceae | Non Renseigné 

Arbuste haut de 5 m, feuilles lancéolées, glabres, longues de 2 à 8 cm, régulièrement denticulées, luisantes, ver foncé dessus. Chatons grêles, cylindriques, à écailles persistantes jaunes et à 3 étamines. Capsules glabres.

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Statut patrimonial

  • Cotation UICN - Rareté régionale :
    LC Préoccupation mineure

Rareté départementale

AC

Biologie

  • Floraison : de avril à mai

Ecologie

Grèves caillouteuses des torrents et rivières (Salicion eleagni), marais, haies humides, fossés, bords des ruisseaux, rives d'étangs.

Etage de végétation

collinéen au montagnard, maximale 1650 m dans la station à 19 saules de Vallorcine.

Répartition

Départementale

Espèce répandue et plus ou moins fréquente sur une très large moitié ouest, nord-ouest départementale. Elle est rare dans l'est du Chablais, dans le Haut-Giffre et en Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges ainsi que dans la partie sud de Bornes-Aravis.

Première observation départementale

Collectée entre Servoz et Chede par Payot en 1847 (G).

Herbiers

Ann : 10, G : 12, Jay : 11

Remarques

A Magland, un individu atteint 6 m de hauteur pour un tronc de 10 cm de diamètre et à Vulbens au bord du Rhône le plus grand diamètre constaté en Haute-Savoie est 15 cm à 50 cm du sol. Le saule à trois étamines se présente sous deux variétés élevées au rang de sous-espèce subsp. discolor (Koch) Arcangeli au revers des feuilles glauques et pruineuses et subsp. triandra aux feuilles vertes sur les deux faces. Ce seul critère permet de différencier deux taxons qui partagent parfois le même biotope mais sans grande valeur pour accorder le statut de sous-espèce.

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