Saxifrage cotylédon
Saxifraga cotyledon - L.Saxifragaceae | Milieux rocheux, éboulis, falaises
Cette espèce accrochée aux parois verticales et granitiques de Chamonix avec son inflorescence pouvant atteindre 70 cm de long, retombante est sans conteste l’une des plus remarquables fleurs de montagne. Elle est poilue, glanduleuse et sa tige s’élève au-dessus d’une rosette de 15 cm de diamètre. Les feuilles coriaces, à marge denticulée, sont allongées, spatulées. L’inflorescence peut compter plusieurs centaines de grandes fleurs blanches, parfois ponctuées de rouge.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Liste rouge nationale 2 :
- Cotation UICN - Rareté régionale :
NT Quasi menacée
Rareté départementale
R NM
Biologie
- Floraison : de juillet à août
Ecologie
Silicole : fissures des parois verticales (Androsacion vandellii).
Etage de végétation
subalpin et alpin inférieur, minimale 1100 m dans les gorges de la Diosz et 800 m sur la montagne des Gures et maximale 2400 m ente les chalets de la Loriaz et le col de la Terrasse.
Répartition
Départementale
Espèce exclusive de la zone granitique départementale Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges. Elle est fréquente notamment sur la face méridionale de la chaîne des Aiguilles Rouges, protégée par trois réserves naturelles de Servoz à Vallorcine. Elle s'observe par ailleurs sur les massifs avoisinants : montagne des Gures (2009, Jordan), massif de Porménaz mais sur le versant Diosaz (une tige fleurie atteignant 55 cm partant d'une rosette de 25 cm de diamètre (1985-97, Jordan) et dans le secteur les fonds de Moede collet d'Ecuelle, zone limite avec le Haut-Giffre (2008, Jordan et Bal). Si l'espèce est fréquente à l'ouest de la vallée de Chamonix, elle est are à l'est du massif du Mont-Blanc. Vers le chapeau de la mer de glace (1852, Payot, Ann, 1982 et 2005, Jordan), Montenvers (1866, Bouvier, 1969, Gomez, Jay et 1992, Jordan) et aux Contamines-Montjoie dans la combe d'Armancette (1966, Breton, 1995 Grefaut-Valentin).
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Aucune menace ne pèse sur cette rare espèce en France dont la plupart des stations sont localisées dans des zones protégées.
Première observation départementale
Collectée au Brévent par Thomas en 1812 (G).
Herbiers
Ann : 7, G : 12, Jay : 3