Saxifrage faux aizoon
Saxifraga aizoides - L.Saxifragaceae | Milieux rocheux, éboulis, falaises
Plante vivace, haute de 5 à 20 cm, gazonnante formant des touffes lâches. Nombreuses tiges couchées, feuillées émettant de nombreux rejets stériles. Feuilles charnues, linéaires, ciliées. Inflorescence en panicule rameuse composée de 5 à 10 fleurs jaune orangées aux sépales et pétales étalées en étoile.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
C
Biologie
- Floraison : de juin à août
Ecologie
Hygrophile, calcicole : sources alcalines (Cratoneurion), graviers humides et mousses au bord des cours d'eau, rochers, rocailles humides, bas-marais alcalins.
Etage de végétation
montagnard à alpin.
Répartition
Départementale
Espèce fréquente dans les hautes montagnes calcaires, assez rare et sur calcaire dans le secteur granitique Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges. Ailleurs, l'espèce est rare. Dans les chaînons jurassiens, cette saxifrage est notée sur plusieurs points du grand Salève entre 1793 et 1888. Sur le plateau de Gavot dans un bas-marias alcalin à Lugrin (1979, Geibel et Terretaz). Dans le bassin lémanique, l'espèce est notée à l'écart des grandes reliefs et des cours d'eau dans le mont de Boisy à la Ravine (1992, Jordan). Alors que dans le basin rhodanien, elle s'observe sur les molasses humides qui bordent les cours d'eau le Fier à Cran-Gevrier (1855, Puget) et Annecy (1805, Perrot), le ruisseau de Ballavent à Eloise (1992, Jordan) et Chéran à Gruffy (1982, Bordon et Jordan). A sales où l'espèce atteint sa plus basse altitude départementale 330 m (2008, Jordan).
Première observation départementale
Collectée dans le Salève "ad radices montinum" par Roux en 1793 (G) et "dans la vallée de Chamouni" par Perrot en 1805 (G).
Herbiers
Ann : 12, G : 50, Jay : 7