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Denis Jordan

Séneçon des marais

Senecio paludosus - L.

Asteraceae | Zones humides de plaine 

Espèce de 70 à 150 cm mais pouvant dépasser les 200 cm, à tige dressée, striée, rameuse dans le haut, glabre ou faiblement aranéeuse. Les feuilles sont très longues et étroites, 1 à 1,5 cm de large, sessiles, bordées de petites dents, vertes en dessus, grisâtres en dessous. Les fleurs jaunes, ligulées, tubuleuses, regroupées dans de nombreux capitules de 3 à 4 cm de large, forment une panicule corymbiforme.

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Statut patrimonial

  • Liste rouge régionale :
  • Cotation UICN - Rareté régionale :
    EN En danger

Rareté départementale

AR

Biologie

  • Floraison : de juin à juillet

Ecologie

Marais détrempés à grandes laîches (Magnocaricion), prairies marécageuses.

Etage de végétation

collinéen.

Répartition

Départementale

Cette belle et majestueuse espèce (dépasse parfois 2m de hauteur) est rare mais dispersée dans les marais du bassin lémanique, rhodanien et de la cluse du lac d'Annecy. On la retrouve dans deux localités du plateau des Bornes à Eteaux, en bordure de l'étang de la Glacière à 780m qui constitue la plus haute altitude observée en Haute-Savoie, notée en 1981, (Jordan) mais constatée disparue en 2005 et à Groisy (2992, Dabry).

Situation de l'espèce en Haute-Savoie

Le séneçon des marais a seulement été répertoriée entre 1855 et 1907 dans 7 localités plus une dernière découverte en 1963. Une prospection systématique des zones humides départementales depuis 1975 a permis de retrouver ou d'ajouter de nombreuses localités. Depuis 1975, l'espèce a été notée dans 23 communes totalisant 36 stations dont 8 anciennes se superposent aux récentes et parmis ces dernières une bénéficie d'une protection par réserve naturelle et 2 par APPB. A l'opposé depuis 1975, 4 stations ont été détruites par défaut de gestion. Cette espèce reste très vulnérable devant la destruction des biotopes mais surtout l'absence de gestion de la plupart des sites qui l'hébergent. Cependant, la prise de conscience de l'intérêt des zones humides dans la plupart des communes, l'intégration d'un certain nombre de ces dernières dans des sites Natura 2000, la protection future de quelques marais avec des programmes de gestion concernant ds zones humides non protégées devraient permettre de sauvegarder l'existence de cette remarquable espèce.

Première observation départementale

Collectée au bord du lac d'Annecy par Puget en 1855 (Ann).

Herbiers

Ann : 3, G : 8, Jay : 3

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