Silène de nuit
Silene noctiflora - L.Melandrium noctiflorum (L.) Fries
Caryophyllaceae | Champs, moissons
Plante annuelle, velue, glanduleuse dans le haut, à tige de 15 à 40 cm de haut, dressée, ramifiée. Feuilles elliptiques-lancéolées, aiguës. Fleurs hermaphrodites, blanchâtres ou rose-pâle, odorants, en cyme dichotome, s’ouvrant le soir et la nuit. Pétales profondément divisés en deux, entourant 3 styles. Calice renflé à maturité, glanduleux à 10 nervures vertes à dents en akène. Capsule s’ouvrant par 6 dents.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Liste rouge départementale :
- Cotation UICN - Rareté régionale :
VU Vulnérable
Rareté départementale
TR M3
Biologie
- Floraison : de juin à septembre
Ecologie
Préférence calcicole, champs notamment moissons calcaires (Caucalidion), rarement rudérale et sur silice.
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur.
Répartition
Mondiale
Européenne ouest asiatique.
Départementale
Espèce rare dans le Chablais, autrefois moisson à la Chapelle d'Abondance (1921, Briquet, G.). Adventice en Mont-Blanc/Aiguilles-Rouges à Chamonix dans les rues, décombres ou parkings (1990-2005, Jordan et Bressoud). Très rare dans le bassin rhodanien à Mésigny (2008, Bressoud et Magnouloux) et la vallée de l'Arve à Reignier (1978, Farille, Jay.). Assez rare dans le bassin lémanique, station remarquable à Lully dans un champ en immense quantité sur un hectare (1986-1989, 2007, Jordan).
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Observée entre 1861 et 1921 dans 3 localités, cette espèce est actuellement répertoriée depuis 1978 dans 9 communes totalisant 13 stations dont une située dans une propriété du conservatoire du littoral. L'espèce est menacée par les pratiques agricoles modernes.
Première observation départementale
Collectée à Evian et Thonon-les-Bains par Bernet en 1861 (G)
Herbiers
G : 3, Jay : 1