Spiranthe d'automne
Spiranthe spiralis - (L.) ChevallierOrchidaceae | Prairies et pelouses
Discrète orchidée vivace, haute de 10 à 30 cm, issue de tubercules ovoïdes. Tige velue dans la partie supérieure, munie de bractées engainantes et accompagnée à sa base latérale d’une rosette de feuilles, glauques et ovales. Inflorescence velue-glanduleuse, de 3 à 12 cm, en forme d’épi étroit regroupant de petites fleurs blanches, odorantes disposées en spirale.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
Biologie
- Floraison : de août à octobre
Ecologie
Thermophile, tendance nitrophile, préférence calcicole : pelouses mésophiles à mésoxérophiles (Mésobromion), pâtures (Cynosurion).
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur, maximale 1265m à Villard-sur-Thônes.
Répartition
Départementale
Rare et dispersée mais sous-observée par la suite de sa discrétion et floraison tardive. Rare dans les hautes montagnes calcaires, Haut-Giffre : Samoëns, au Coudray (1937, Guinet, Jay), Collonaz sur Bellegarde Briquet in Perrier (2: 289); Chablais : Mont Vouan 750m (1906, Romieux, G); Bauges : Cré-du-Maure (Semnoz), Puget in Perrier (2: 289); Bornes-Aravis, Villard-sur-Thônes, 1265m (2006, Authier). Assez fréquente dans les chaînons jurassiens: grand et petit Salève, montagne d'Age; Vuache, Montagne du Gros Foug ,Clergeon. Assez rare dans le bassin lémanique et le bassin rhodanien.
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Depuis 1975 à nos jours, cette orchidée a été observée dans 20 communes totalisant 30 stations, une en réserve naturelle et deux en APPB. Cependant, depuis cette date, 4 à 5 localités ont disparu. Cette orchidée semble bien être la seule à tolérer l'azote voir être favorisée par la pacage bovin ou ovin.
Première observation départementale
Collectée à Feigères par Puget en 1852 (G)
Herbiers
G : 15
