Tomate
Lycopersicon esculentum - MillerSolanaceae | Non Renseigné
Plante annuelle, haute de 40 à 120 cm, tige dressée, pubescente, glanduleuse. Feuilles très irrégulièrement divisées, dentées. Inflorescence latérale composée de 3 à 20 fleurs jaunes divisées en 5 à 6 lobes étalés-recourbés. Baie (tomate) écarlate, juteuse.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
NA Non applicable
Rareté départementale
Biologie
- Floraison : de juin à octobre
Répartition
Départementale
Très cultivée à basse altitude sous la forme classique à gros fruits, plus rarement à petits fruits (tomate cerise), la tomate se retrouve comme subspontanée d'une manière quasi exclusive dans les alluvions nitrophiles des rivières sur une moitié ouest départementale. Elle murit parfois ses fruits sur des terrasses pierreuses xérophiles. L'espèce est notée pour la première fois dans le delta de la Dranse à Publier (1982, Jordan). Les eaux polluées de cette rivière favorise cette espèce nitrophile qui abonde. Depuis la tomate sera observée de nombreuses fois le long des rivières des régions basses : Dranse, Arve, Fier, Chéran plus rarement dans celles qui drainent les hautes montagnes calcaires pour cette solanacée collinéenne comme dans le Chablais à Burdiginin (Ménoge), Chapelle d'Abondance à 1000 m au bord de la Dranse et Taninges au bord du Giffre. Bornes-Aravis à Alex et la Balme de Thuy aux abords du Fier. Cette espèce est également observée au bord du lac de Flaine dans les vases polluées sous la forme de jeunes plants (1986, Jordan).