Trèfle scabre
Trifolium scabrum - L.Fabaceae | Milieux rocheux, éboulis, falaises
Plante annuelle, haute de 5 à 15 cm, à tige couchée-ascendante, rameuse dès la base. Folioles obovales en coin à, nervures latérales arquées vers le bord. Fleurs blanchâtres, sessiles plus courte que le calice à tube velu, non renflé à dents raides et écartées à maturité. Inflorescences ovoïdes, sessiles, terminales et axillaires.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
R M1
Biologie
- Floraison : de mai à juillet
Ecologie
Xérothermophile, calcicole : terrasses pierreuses et dalles calcaires de basse altitude (Alysso-Sedion), pelouses très sèches sur graviers ou sable à brome dressé (Xerobromion).
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur, maximale 930 m dans le Vuache.
Répartition
Départementale
Espèce assez rare, observée dans les chaînons jurassiens et les régions basses : bassin lémanique, bassin rhodanien, vallée de l'Arve jusqu'à Bonneville, la cluse du lac d'Annecy à Annecy, Talloires et Duignt.
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Depuis 1975, le trèfle scabre a été répertorié sur 25 communes totalisant 38 stations, 2 sont en réserve naturelle, 3 dans un APPB et 1 en site du conservatoire du littoral. Cette petite espèce vulnérable en raison de son écologie dans le domaine des activités humaines est peut-être plus fréquente de par sa discrétion.
Première observation départementale
Collectée sur les bords du Fier par Puget en 1855 (G).
Herbiers
Ann : 3, G : 40, Jay : 1