Valériane des montagnes
Valeriana montana - L.Valerianaceae | Milieux rocheux, éboulis, falaises
Plante vivace, haute de 10 à 40 cm, à souche ligneuse, tige glabre et rameuse, odorante. Feuilles vert clair luisantes, les inférieures ovales, brusquement rétrécies en pétiole, entières ou faiblement dentées, les caulinaires sessiles dentées. Fleurs roses ou blanches, disposées en corymbe dense et entourées de bractées linéaires. Fruit glabre surmonté d'une aigrette de soies plumeuses.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AC
Biologie
- Floraison : de mai à juillet
Ecologie
Préférence calcicole : éboulis humides (Petasition paradoxi), pierriers et rochers frais.
Etage de végétation
montagnard au subalpin.
Répartition
Départementale
Espèce fréquente ou assez fréquente dans les hautes montagnes calcaires. Dans le Chablais jusque dans le massif des Voirons à l’extrémité ouest, dans le ravin de la Chandouze (1890, Schmidely, G) et sur Saint-Cergues à 750 m (1973, Jordan). L'espèce est rare et uniquement sur calcaire en Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges : Chamonix en allant au col de Balme (1847, Payot, Ann), Vallorcine, vallée de Bérard (1978, Jordan), les Contamines-Montjoie secteur du col du Bonhomme. Dans les chaînons jurassiens, cette valériane est relativement fréquente dans le grand Salève. Par contre, l'espèce n'a pas été retrouvée dans la Mandallaz rocher des crêtes à 900 m (1906, Briquet, G) ni dans la montagne du gros Foug versant du Fier (1901, Briquet, G) ni dans le Vuache.
Première observation départementale
Collectée au sommet du Môle par de Candolle en 1821 (G).
Herbiers
Ann : 7, G : 50, Jay : 2