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Denis Jordan

Valérianelle sillonnée

Valerianella rimosa - Bast
V. auricula DC.

Valerianaceae | Champs, moissons 

Plante annuelle, haute de 10 à 40 cm à tiges grêles et rudes. Feuilles supérieures linéaires munies de quelques dents. Fleurs rosées en têtes terminales. Glomérules fructifères plans ou bombés entourés d'un calice à une dent longue de 0,4 mm, appliqué au fruit.

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Statut patrimonial

  • Cotation UICN - Rareté régionale :
    LC Préoccupation mineure

Rareté départementale

R m2

Biologie

  • Floraison : de avril à mai

Ecologie

Xérothermophile : moissons en terrains calcaires (Caucalidion), très rarement sur talus herbeux et dans les alluvions torrentielles.

Etage de végétation

collinéen, maximale 735 m à Choisy.

Répartition

Départementale

Rare et principalement sur deux zones dans le département : au nord bassin lémanique et au sud-ouest dans le bassin rhodanien. L'espèce se retrouve par ailleurs dans les cultures céréalières au pied des chaînons jurassiens : Salève, Mandallaz, Vuache, dans la cluse du lac d'Annecy à Giez (1979, Jordan), et la vallée de l'Arve à Bonneville (1999, Bressoud) Marignier (1907, Briquet, G, 1997, Farille Jay) et Sallanches (1914, Beauverd, G).

Situation de l'espèce en Haute-Savoie

Entre 1831 et 1907, l'espèce est indiquée sur une dizaine de points. Depuis 1975, la valérianelle sillonnée a été observée dans 21 communes totalisant 28 stations.

Première observation départementale

Collectée "dans un champ de blé près de Monnetier" par de Candolle en 1831 (G).

Herbiers

Ann : 1, G : 7, Jay : 4

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