Véronique agreste
Veronica agrestis - L.Scrophulariaceae | Milieux rudéralisés
Plante couchée, longue de 10 à 50 cm, velue à poils étalés. Feuilles suborbiculaires en coeur, longues de 5 à 15 mm, souvet luisantes, fortement dentées. Fleurs blanches souvent veinées de bleu, larges de 3 à 7 mm, axillaires, portées par un pédicelle plus longs que les feuilles. Capsule poilue, faiblement nervée réticulée.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AR
Biologie
- Floraison : de mars à octobre
Ecologie
Nitrophile et thermophile : champs cultivés et jardins (Fumario-Euphorbion) , pelouses pâturées écorchées, cimetières, voisinage des habitations et des chalets d'alpage.
Etage de végétation
collinéen au montagnard, maximale 1720 m à Saint-Gervais en bordure du refuge turc.
Répartition
Départementale
Assez rare ou rare dans le Chablais, Bornes-Aravis dont une localité dans la balme xérothermophile et nitrophile du mont Veyrier (2002, Jordan). Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges : Chamonix, les Houches, Vallorcine et Saint-Gervais (1985-2004, Jordan). Plateau de Gavot à Saint-Paul-en-Chablais, le bassin lémanique et la cluse du lac d'Annecy à Talloires (2000, Magnouloux et Baubet), le bassin rhodanien à Massingy. Espèce non retrouvée ans les chaînons jurassiens : grand Salève et Vuache ou`cette véronique a été observée entre 1823 et 1951 (Weber, G).
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
La véronique agreste a été récoltée sur 7 points entre 1823 et 1951 et depuis 1969 elle a été observée sur 21 communes totalisant 26 stations dont 4 pour la commune de Samoëns.
Première observation départementale
Collectée entre Mornex et Etrembières par de Candolle en 1831 (G).
Herbiers
Ann : 1, G : 8, Jay : 2