Violette des chiens
Viola canina L. subsp. caninaViolaceae | Prairies et pelouses
Plante vivace, haute de 5 à 30 cm à tige dressée ou ascendante. Feuilles oblongues-ovales, 2 fois plus longues que larges, en coeur à la base. Fleurs bleu cendré, à gorge blanche. Eperon verdâtre ou jaunâtre. Capsule trigone, glabre et obtuse.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AR
Biologie
- Floraison : de mai à juin
Ecologie
Tendance xérophile, silicole ou sols acidifiés : pelouses maigres acidifiées à basse altitude, pâturages et pelouses à nard raide, landes à éricacées, bordures de tourbières.
Etage de végétation
collinéen au subalpin inférieur, maximales 1600 m à la Chapelle d'Abondance et 1630 m à Manigod.
Répartition
Départementale
Rare, cette espèce est présente dans le secteur granitique Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges et sur l'ensemble des hautes montagnes calcaires. Dans les chaînons jurassiens, la violette des chiens est notée dans les pâturages du Grand Salève, dans le Vuache, bois à Chevrier (1878, Chenevard, G) et sur les croupes herbeuses du mont Clergeon (1901, Briquet, G, 2003, Jordan). Elle est rare sur le plateau des Bornes : Arbusigny dans un marais tourbeux vers Grange Neuve (1993, Jordan, 2875), dans le bassin lémanique : à Sciez la Citadelle dans un mésobromion acidifié (1972, Jordan) et la vallée de l'Arve : Scientrier sur la plaine des Rocailles en pelouse maigre acidifiée (1978, Jordan, 1385).
Première observation départementale
Collectée dans la vallée du Reposoir par Huet du Pavillon en 1824 (G).
Herbiers
Ann : 2, G : 22, Jay : 3