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Denis Jordan

Zannichellie des marais

Zannichellia palustris - L.

Typhaceae | Non Renseigné 

Plante vivace, glabre submergée. Tige filiforme, radicante, atteignant 50 cm de long. Feuilles linéaires, longues de 1 à 10 cm, acuminées opposées ou verticillées. Fleurs unisexuées, solitaires, entourées d'une spathe (partie membraneuse d'une fleur ressemblant à une feuille).

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Statut patrimonial

Biologie

  • Floraison : de juin à août

Ecologie

Nitrophile, eaux calmes et profondes (Potamion eurosibiricum) : lacs, étangs, mares.

Etage de végétation

collinéen à montagnard, maximales 1242m à Châtel et 1390m à Samoëns dans le lac des Mines d'Or.

Répartition

Départementale

Espèce rare et dispersée mais présente dans la plupart des secteurs géographiques. Secteur granitique Mont-Blanc/Aiguilles-Rouges : Chamonix, indiquée vers 1850 par Payot in Perrier (2 : 303), lac de Praz (1985, Jordan) et aux Houches. Assez fréquente dans le Chablais où l'espèce atteint sa plus haute altitude dans le lac des Mines d'Or à Samoëns (2006, Bressoud). Haut-Giffre, dans le fond de la vallée du Giffre, dans les gravières, notamment à Samoëns. Chainons jurassiens : une seule observation dans le Salève à Cruseilles "mare au Diable" (1988, Jordan). Bassin lémanique, notamment dans le lac Léman. Bassin rhodanien : à Vulbens dans le Rhône (2000, Jordan) et Seynod, "le Trenblay" (2000, Gay). Vallée de l'Arve, dans les gravières sur Vougy, Sallanches et Arenthon.

Situation de l'espèce en Haute-Savoie

Comme bien d'autres, la zannichellie a bénéficié de prospections relativement soutenues du département depuis de nombreuses années. Indiquée ou collectée autrefois, entre 1850 et 1900 dans 4 localités, cette rare espèce est aujourd'hui observée dans 21 communes totalisant 28 sites. Deux seulement sont situées en réserve naturelle. L'espèce est globalement peu menacée et d'autant plus que la création de nouveaux biotopes la favorise et que cette espèce nitrophile profite de la pollution plus ou moins généralisée des cours d'eau qui l'accueillent.

Première observation départementale

Collectée "entre Magland et Saint Martin" par Payot en 1851 (G)

Herbiers

Ann : 1, Jay :1

Remarques

Deux sous-espèces sont généralement reconnues mais qui n'ont pas été systématiquement vérifiées lors des différentes prospections : la subsp. palustris L. à style court et épais, stigmate en bouclier notée à Chamonix, Vougy, Thonon-les-Bains, la subap. pedicullata (Wahlenberg et Rosen) Arcangeli à style long et grêle et stigmate en languette notée à Abondance, Bellevaux et Samoëns.

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