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Présentation du département

Situé dans le Sud-Est de la France, le département de la Haute-Savoie est bordé par la Suisse, l’Italie, le département de la Savoie et celui de l’Ain. La Haute-Savoie fait partie de la Région Auvergne Rhône-Alpes.

Superficie 4 388 km² / 294 communes / 34 cantons / 4 arrondissements.

Amplitude altitudinale la plus forte de France : 4 563 m (248 m à Seyssel / 4 810 m au sommet du Mont-Blanc).

Population (recensement de 2007) : 706 708 habitants

Densité : 160 habitants au km².

Population principalement urbaine concentrée sur les plaines et fonds de vallées de sa moitié Ouest.

Annecy : 50 000 habitants, 10e ville de la Région Rhône-Alpes.

La diversité écologique du département

Le département de la Haute-Savoie présente une très forte diversité de conditions qui se répercutent sur la flore, l’une des plus riches du territoire national.

  • La plus forte amplitude altitudinale de France : Cette dénivellation de plus de 4 500 m se traduit par des étages de végétation dont les caractéristiques se modifient au gré des tranches altitudinales. 
    Jusqu’à 700-800 m, l’étage collinéen se caractérise au niveau forestier par la prédominance des essences feuillues (Chêne, Charme) et la présence du Pin sylvestre réduite à des îlots. Cet étage est celui qui subit la plus forte pression humaine.
    De 700-800 m à 1 300 -1 400 m, l’étage montagnard présente des formations boisées dominées par le hêtre, le sapin et l’épicéa. Ce niveau est caractérisé par une agriculture basée sur l’élevage.
    De 1 300-1 400 m à 1 900-2 000 m, l’étage alpin se caractérise par des landines, de vastes pelouses sans arbres et d’importantes zones rocheuses (falaises, rochers, dalles, éboulis…).
    Au-delà, c’est l’étage nival, constitué de rocs et de glace. Il abrite des espèces très spécialisées et/ou très rares (comme le Chrysanthème des Alpes qui, à 3 800 m, détient le record d’altitude départemental).
  • Des conditions édaphiques variées : La présence de roches calcaires (calcaires, marnes, calcschistes) et de roches siliceuses (granits, gneiss, grès) induit deux types de flore : calcicole et sylvicole.
  • Un réseau hydrographique et un système aquifère très développé : Ils sont à l’origine de très nombreuses zones humides (plus de 2 000).
  • Le climat : Il se décline en de nombreux microclimats selon les conditions topographiques et l’altitude. Une flore d’affinité méridionale colonise les adrets rocailleux des vallées, remontant parfois assez haut à l’intérieur des massifs. Une flore de type nordique, recherchant fraîcheur et humidité, se confine aux nombreux marais et tourbières, aux vallons encaissés, aux versants frais et dans la zone alpine.

 

L’activité humaine
 En ouvrant le paysage à l’origine boisé pour y implanter son habitat, y installer ses cultures, ses prés de fauche et pâtures…  l’Homme a considérablement participé à diversifier le paysage et enrichir, écologiquement parlant, chaque formation végétale sous sa dépendance.
Depuis les années 60-70, avec l’extension des zones urbaines, la création de zones d’activités économique et touristique, des espèces ont disparu, d’autres ont régressé et de nombreuses plantes adventices (venant d’ailleurs) ou envahissantes, sans grand intérêt, ont fait leur apparition.

 

Les divisions géographiques

Pour une meilleure compréhension de la répartition des espèces, l'auteur de l'Atlas, Denis Jordan a pour habitude de découper le département en grandes unités structurales elles-même divisées en douze secteurs géographiques distincts.

Le secteur granitique Mont-Blanc – Aiguilles Rouges

Les hautes montagnes calcaires
Le Haut-Giffre,
Le Chablais,
Les Bornes-Aravis
Les Bauges

Les chaînons jurassiens

Les plateaux 
Le plateau Gavot
Le plateau des Bornes

Les Régions basses  
Le bassin lémanique,
Le bassin rhodanien
La vallée de l’Arve
La cluse du lac d’Annecy